CHÂTELET: 1.000 EUROS de « provision » communale étaient prévus pour une minable séance de dédicaces du Ministre PS, de même pas 20 personnes, …

CHÂTELET: 1.000 EUROS de « provision » communale étaient prévus pour une minable séance de dédicaces du Ministre PS, de même pas 20 personnes, …

Pour rappel: Thomas DERMINE n’ est pas seulement Secrétaire d’ État au Gouvernement Fédéral,

il est aussi Président de la Fédération socialiste de CHARLEROI, …

Les libéraux de CHÂTELET hurlent avec raison au scandale, mais cela nous rappelera notamment une autre affaire, quand à COURCELLES, Caroline TAQUIN distribuait « ses boîtes de secours-frigo » dans la Salle du Conseil communal, en début de campagne électorale, elle avait choisi de les mettre en bleu, … Et ce n’ était d’ ailleurs pas la première fois qu’ elle se faisait rappeler à l’ordre pour de tels faits de publicité électorale, sans hurlements de son groupe, …

Selon les infos ci-dessous, de Sudinfo et de la RTB-F, l’ affaire Châtelet-Dermine est bien remontée jusqu’ au Parlement wallon, puisqu’il s’ agit de l’utilisation de deniers publics communaux (une « provision »), le Ministre « socialiste » Christophe COLIGNON va évidemment prendre son temps, … Le temps d’ enquêter, …

Reste à savoir où se déroulait cette séance de dédicaces et qui prend en charge la location de la salle, car bien souvent les partis au Pouvoir se voient attribuer ces mises à disposition à l’oeil (???).

RoRo-83 11 01 2024

« CHÂTELET:

C’est une invitation qui fait scandale à Châtelet.

Ce mercredi, Thomas Dermine, secrétaire d’État et tête de liste PS aux élections régionales de mai prochain, est invité pour une séance de dédicaces pour son livre « Wallonie-Flandre, au-delà des clichés ». Jusque-là rien d’anormal…

Sauf que l’événement, organisé par le collège communal à majorité socialiste, soulève des questions sur son caractère politique à l’approche des élections.

L’opposition dénonce notamment le budget alloué à cette séance de dédicaces : 1000 euros, dont 700 euros de boissons, et 200€ de zakouskis. « Il est inadmissible que le contribuable paye pour faire la promotion d’un candidat socialiste à la région. Cette rencontre est tout à fait politique », s’insurge Sylvain Nicaise, conseiller communal libéral à Châtelet.

Thomas Dermine ? Un auteur comme un autre ?

Du côté de la majorité, on assume. Cette séance de dédicaces n’aurait aucune fin politique. « Nous n’avons fait aucune faute.

Toutes les procédures ont été respectées (sic).

Nous invitons Thomas Dermine en tant qu’auteur, et pas en tant qu’homme politique. J’estime que son livre ne parle pas spécialement (resic) de politique et donc il était bien de le mettre en avant comme tous (???) les autres auteurs de la région », se défend Sabine Ancia, échevine de la culture à Châtelet.

Un argument rejeté par l’opposition. « Je suis désolé, mais le livre de Thomas Dermine n’est pas un ouvrage de cuisine, ou des histoires en wallon.

Il développe clairement sa vision politique pour la Wallonie. Sa venue est donc un événement politique », explique Sylvain Nicaise.

L’opposition entend bien interpeller le bourgmestre lors du prochain conseil communal, afin que ce genre d’événement ne se reproduise plus.

Séance de dédicaces polémique : le ministre met les Communes en garde, …

Le scandale autour de la séance de dédicaces de Thomas Dermine est remonté jusqu’au parlement ce mercredi, avec des mots très durs de Germain Mugemangango et Nicolas Tzanetatos.

L’affaire n’en finit plus de susciter la polémique. Pour rappel, tout avait commencé la semaine dernière avec un mail envoyé par le service du directeur général de la Ville de Châtelet, faisant la promotion d’une séance de dédicaces du secrétaire d’État Thomas Dermine, pour son dernier bouquin. Voir l’administration mettre en avant un responsable politique, candidat aux prochaines élections, cela avait déjà fait « tiquer » l’opposition.

1.000 euros !

Alors, quand cette dernière a appris que la Commune avait prévu un budget de près de 1.000 euros pour des boissons et des zakouskis, elle a éructé ! L’histoire a pris tellement d’ampleur qu’elle a été évoquée ce mercredi au parlement wallon. Nicolas Tzanetatos (MR) et Germain Mugemangango (PTB) ont interrogé le ministre des Pouvoirs locaux, Christophe Collignon (PS), sur le sujet.

Ce dernier a remercié les députés pour la question « même si je m’en serais bien passé », a-t-il plaisanté, avant de poursuivre : « Il est fréquent que l’une ou l’autre Commune, via son centre culturel, invite des auteurs. *

À ce stade, aucune réclamation officielle n’a été formulée, mais j’ai pris l’initiative de demander à mes services une analyse de la situation. Elle sera instruite à charge et à décharge.

La Commune sera invitée à exprimer son point de vue dans ce contexte. Dès lors, si je veux rester impartial, il faut que j’attende les résultats du tout. Et je ne manquerai pas de faire écho du résultat final, en temps voulu.

D’ici là, à quelques mois des élections, j’invite les Villes à avoir un regard vigilant et prudent. »

« Un scandale »
La réponse du ministre n’a visiblement pas convaincu ses interlocuteurs. Nicolas Tzanetatos a affirmé comprendre « son malaise, vu que les protagonistes sont de la même couleur politique. Mais ça n’en reste pas moins un scandale, avec de l’argent public utilisé ».

Germain Mugemangango (PTB) a encore été plus loin, qualifiant le ministre de « Ceinture noire du tour-du-pot.

J’attendais une condamnation ferme d’une pratique. Mais là… Je comprends que les gens soient dégoûtés de la politique. Avec les nouvelles générations, on aurait pu croire que les anciennes pratiques allaient disparaître, mais on continue les fonctionnements douteux ! »

On n’a sans doute pas fini d’en parler.

En attendant, la séance de dédicaces, elle, s’est bel et bien tenue ce mercredi, à 18 heures… Une bonne vingtaine de personnes étaient présentes, mais elles n’ont au final eu droit à aucun zakouski, et le tout s’est rapidement clôturé avec un seul petit verre par personne.

Quant au service, il a été assuré par des bénévoles. La polémique a débouché sur une certaine sobriété. Pour rappel, le montant de 1.000 euros prévu par le Collège était une provision et l’excédent ne sera pas facturé à la Ville évidemment ».

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A propos Romain de Courcelles

militant communiste courcellois a/conseiller communal PCB et UCPW
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